Mathilde, agent opérationnel à la Direction de la Zone Sûreté de Paris Saint-Lazare

Agée de 27 ans, Mathilde travaille à la Sûreté Ferroviaire depuis octobre 2022. Après avoir été conseillère de vente chez Décathlon, Mathilde occupe ainsi le poste d’agent opérationnel à la Direction de Zone Sûreté (DZS) de Paris Saint-Lazare. 

Actions de prévention pour lutter contre le sentiment d’insécurité, lutte anti-fraude, identification d’éléments dangereux et sécurisation de la gare constituent ses principales missions. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir à quoi ressemble le quotidien de Mathilde, entre prévention et interventions. 

Prise de fonction : direction les locaux de la SUGE pour le briefing et l’équipement

Qu’elle travaille d’après-midi ou de nuit, Mathilde effectue sa prise de service dans les locaux de la Sûreté ferroviaire, au sein de lunité opérationnelle de Mantes-la-Jolie. Après avoir salué ses collègues — 45 agents au total, répartis en 9 équipes —, Mathilde enfile son uniforme et file chercher son matériel. Elle perçoit son arme dans la salle d’armes, puis une radio 4G ou une caméra piéton. 

Vient ensuite le briefing, durant lequel son responsable d’équipe définit la mission du jour : tâches administratives, définition du secteur d’intervention, instructions précises, et répartition des rôles entre les membres de l’équipe. Cet après-midi, il n’y aura pas de point’5 animé par le DPX. Mathilde et ses collègues — Benjamin, Jérémy, Lucas et Gaëtan — se préparent à partir sur le terrain, chargés de leurs 8 kilos d’équipement. 

Intervention en gare : la partie opérationnelle du métier

Tandis que les autres équipes de l’Unité Opérationnelle de Mantes-la-Jolie se répartissent entre les lignes J, L, N, le TER Normandie, le RER A et le tram 13, celle de Mathilde emprunte le RER A pour rejoindre la gare de Paris Saint-Lazare. Entre 12h et 20h, il lui revient d’assurer la sûreté et la sécurité de cette zone fortement fréquentée. Dans le cadre de sa mission de prévention et de présence rassurante pour limiter le sentiment d’insécurité, Mathilde procède à des inspections visuelles de bagages avant l’accès au train et s’assure de la détention d’un titre de transport par tous les passagers. Mais ce qu’elle préfère, c’est le contact client. 

Fin de mission : administratif et roulement d’équipe

En fin de journée, Mathilde et ses 4 co-équipiers regagnent les locaux de Mantes-la-Jolie. C’est l’heure du débrief, puis de la rédaction des rapports complémentaires, qui leur incombe dans le cadre de leurs obligations administratives. S’ensuit un petit temps d’échange informel avec l’équipe de nuit, qui prendra la relève entre 20h15 et 4h15. 

Les à-côtés du métier

Pour exercer ce poste d’agent opérationnel, Mathilde a initialement reçu une formation rémunérée de 8 mois : 4 mois de théorie suivis de 4 mois sur le terrain. Cette formation lui a notamment permis de découvrir la matière pénale, la doctrine d’emploi du métier et le maniement des armes. Aujourd’hui, Mathilde continue de bénéficier d’une formation continue au maniement des armes de catégorie B et D et aux techniques dintervention Sûreté (TIS). Et bien que la pratique sportive ne soit pas obligatoire, elle s’y adonne via sa passion pour le triathlon : un excellent moyen d’avoir la forme physique requise pour l’exercice de son métier. 

Et quand elle n’est pas en train de travailler ni de courir, Mathilde profite de la gratuité des transports dont elle bénéficie sur tout le réseau SNCF… pour voyager !

Dès mon arrivée à la Sûreté ferroviaire, j’ai été très bien accueillie. Il règne une très bonne ambiance dans l’équipe : nous travaillons dans la bonne humeur et la bienveillance. Et les collègues masculins sont toujours là pour nous aider ou nous épauler en cas de besoin.

Mathilde, agent opérationnel à la Direction de la Zone Sûreté de Paris Saint-Lazare