Sûreté Ferroviaire : une nouvelle impulsion RSE pour 2024-2025
Sûreté Ferroviaire : une nouvelle impulsion RSE pour 2024-2025
Véritable levier de différenciation, d’attractivité et de durabilité, la RSE est devenue un sujet incontournable pour les entreprises qui cherchent à répondre aux attentes sociétales tout en renforçant leur impact positif à long terme. Si un certain nombre d’initiatives ont été réalisées à la Sûreté ces dernières années, la démarche RSE de l’entreprise s’est véritablement structurée au niveau national depuis le printemps 2024.
En cohérence avec la politique du groupe, la Sûreté Ferroviaire a ainsi défini les axes stratégiques de sa démarche ainsi que son plan d’action 2024-2025. Angélique Guzman, référente nationale RSE au sein de la Sûreté Ferroviaire, explique les choix effectués et la manière dont les actions vont être déployées sur l’ensemble du territoire.
La RSE de la Sûreté Ferroviaire en phase avec celle du groupe
Depuis 2020, le Groupe SNCF articule sa politique RSE autour de six axes majeurs. Les 3 premiers, à vocation environnementale (développer la part du ferroviaire et des mobilités durables, réduire l’empreinte environnementale des agents, améliorer l’adaptation et la résilience au changement climatique) sont complétés par 3 axes à vocation sociétale : agir pour la cohésion sociale, l’économie écologique et solidaire dans les territoires, faire de nos salariés les principaux acteurs et bénéficiaires de la transition écologique et sociale, et développer une éthique irréprochable et une gouvernance ouverte.
Quand la Sûreté Ferroviaire décide de structurer sa démarche RSE au niveau national, elle fait le choix de s’aligner sur ces 6 axes. Son objectif : impliquer toutes ses entités, notamment en déclinant la feuille de route pour toutes les SA, et gagner en visibilité sur le volet RSE. « Nous avons repris les actions portées au national dans lesquelles nous souhaitons nous inscrire, et qui peuvent être à la fois duplicables à la Sûreté, porteuses de sens et utiles à nos métiers », explique Angélique Guzman.
Au-delà des nouvelles actions à déployer, celles déjà mises en oeuvre au niveau national — comme les actions Mixité et lutte contre les violences sexistes ou sexuelles (VSS) — se poursuivront, tout en étant intégrées au volet sociétal de la feuille de route RSE.
Une référente Sûreté et un comité opérationnel pour prioriser et déployer
Pour piloter et dynamiser la démarche au niveau national, Xavier Roche, directeur de la Sûreté du Groupe SNCF, nomme Angélique Guzman comme référente nationale RSE au sein de la Sûreté.
Après avoir occupé les postes de DPX (Dirigeante de proximité), de CUO (Cheffe d’unité opérationnelle), de cheffe du pôle pilotage au sein de la Direction de la Sûreté et de Directrice de Zone Adjointe, Angélique Guzman assume, pour sa 19e année au sein de l’entreprise, une double fonction : directrice de la relation client et référente nationale RSE. « En tant que référente RSE, mon rôle est d’impulser la dynamique depuis le national, de porter les axes stratégiques définis par le groupe et de relayer les événements nationaux à la Sûreté, de définir avec les entités de la direction nos priorités et actions, et de valoriser les initiatives locales en DZS pour infuser auprès des autres entités. Au niveau national, j’ai aussi la charge de faciliter l’appropriation du sujet, notamment en relayant les sources d’information les plus pertinentes. »
A ses côtés, des collaborateurs sensibles à la problématique RSE — représentants des services parties prenantes de la direction (métier, DSI, RH,) et collègues volontaires de DZS — ont accepté d’intégrer le COMOP RSE (comité opérationnel RSE) pour porter la démarche de façon collégiale. « Nous avons défini ensemble le plan d’action présenté au CODIR, et réfléchi à la façon de communiquer sur le sujet pour lancer la démarche fin 2024-2025 », précise Angélique Guzman.
La mise en oeuvre du plan d’action RSE
Nomination d’une référente dédiée, mise en place du COMOP RSE, élaboration du plan d’action : après des premiers mois consacrés à la structuration de sa démarche RSE, la Sûreté Ferroviaire aborde une nouvelle phase de sa politique : la mise en œuvre du plan d’action 2024-2025.
Parmi les actions déjà initiées, des tests sont actuellement menés sur l’application « errance » dans le cadre de la « démarche solidaire sûreté ». Lancée à la DZS Ouest puis portée par l’équipe Vision Sûre, l’application est aujourd’hui expérimentée en interne dans 4 gares — Rennes, Paris Nord, Paris Est et Toulouse Matabiau. Son but : relayer les informations utiles aux équipes opérationnelles pour aider à la prise en charge de l’errance en gare (annuaire des associations locales par typologie d’errance, avec des infos utiles telles que les heures d’ouverture, la localisation, le cheminement depuis la gare…).
La politique RSE se concrétise également au travers d’actions de communication ciblées. Kit de sensibilisation RSE pour aider les managers à porter le sujet auprès de leurs équipes — en cours de préparation —, diffusion des bonnes pratiques pour un numérique responsable, intégration d’un volet « contribution RSE » dans les dossiers préparatoires des instances de gouvernance interne : la RSE devient présente à tous les niveaux, et sur tous les sujets.